sousentendu

Si j'ai toujours raison tu sais, j'ai pas toute ma raison.

Dimanche 21 février 2010 à 15:09


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Vendredi 12 février 2010 à 14:56

J'en suis arrivé à vivre avec Tyler parce que les compagnies aériennes appliquent des règles strictes quand il y a des bagages qui vibrent.


-  Eeeest ce qu'on entendait un tic tac à l'intérieur?
-  A vrai dire les balanceurs s'en balancent car les bombes modernes ne font plus tic tac.
-  Comment ça les balanceurs
-  Les bagagistes. Quand une valise vibre, les balanceurs doivent appeler la police.
-  C'était ma valise... qui vibrait?
-  9 fois sur 10 c'est un rasoir électrique mais... une fois de temps en temps... c'est un gode. Bien sur notre compagnie a pour règle de ne jamais conclure que le voyageur est le propriétaire du gode. Nous devons employer l'article indéfini: UN gode et jamais... jamais votre gode.
-  Mais je n'possède aucun...


J'avais tout dans cette valise: mes chemises Calvin Klein, mes chaussures Donna Carone, mes cravates armani... eh bah tant pis.


A la semaine prochaine.

Mercredi 10 février 2010 à 2:26

Mercredi 10 février. 01:47 am.

Quand m'a t'on chatouillé jusqu'à me mettre par terre pour la dernière fois? J'ai beau me retourner le cerveau... je me vois au sol dans quelques larmes de rire, mais impossible de me souvenir ni de la date, ni de la personne. Il y a certaines choses comme ça. Certaines choses qu'on est sûr d'avoir déjà vécu, mais dont on ne se souviens pas. La dernière fois qu'on m'a prit dans ses bras pour me réconforter... oui ça je m'en souviens. J'avais ouvert les vannes du fleuve pour me libérer, m'accrochant à son bras comme pour ne pas me perdre, emporté par le courant. J'avais inondé son appartement de larmes en témoignage de toutes les tortures qu'elle m'avait infligé. C'était quand déjà? Ca fera deux ans pile poil dans 4 jours. Combien de temps encore vais je attendre pour pouvoir me libérer une nouvelle fois... accéder à cette folie pure et dure, sombrer dans l'hystérie au profit d'une post légèreté... parfois le coeur est si lourd qu'il en devient difficile de marcher sans se vouter.

Ce soir encore le sommeil ne vient pas. Ce n'est pas faute d'avoir essayé: je prends tellement de plaisir à dormir... rêver de choses dont je ne me souviens quasiment pas le lendemain, ne pas se préoccuper des choses importantes et problématiques un instant durant, quelques heures de répis. J'aime surtout le matin. Quand tout est calme. Quand je peux deviner la pièce alors que mes paupières sont encore baissées. Quand j'ai un pied dans le réel, et l'autre dans le songe et l'éphémère. C'est comme ça, le cul entre deux chaises que je me sens le mieux. Je suis réveillé mais la fraîcheur du matin ne m'a pas encore atteint.

Dans la vie, il y a deux sortes d'humains. Il y a les dominants, et les dominés. Moi, je ne suis ni l'un ni l'autre... moi je suis spectateur.

Jusqu'ici mes efforts avaient payé... pour mon entourage j'ai presque l'air épanoui. Seule A. voit qu'il y a un problème. A. est excessivement gentille... A. est saine. Douce. A l'écoute. Avec elle, j'ai réussi à parler de mes plus grosses déceptions, chose que je n'avais fais avec personne. Même mon père n'en sait pas un dizième malgré les longues heures que nous passons à parler de nos problèmes dans la voiture. F. non plus ne sait pas tout bien qu'il en sache un peu plus que mon géniteur. Il a l'air de prendre du plaisir à me rendre visite. Voilà trois fois qu'il vient après les cours. Ensemble, on discute beaucoup, on joue à la console, on s'échange musique et cinéma... j'ai l'impression d'être avec un vrai ami. Quand j'y pense, ça m'emplit de joie de savoir que j'ai peut être trouver un lien social avec un être vivant autre qu'un cacté.
Mais après tout... je me suis tellement trompé sur les gens, maintenant comment être sûr que je ne perds pas mon temps? Cette année je suis spectateur et auditeur de beaucoup de choses. A. elle même était impressionnée de toutes les choses que j'entends dans la journée. N'ouvrant la bouche pour rien au monde, je reste muré dans mon éternel silence et j'écoute, comme une vieille pendue à son poste de radio. J'entends les messes basses, les ragots, les secrets, l'hypocrisie... je n'en perds pas une miette. Une fois, on m'a dit que mon nom évoquait une baguette de pain tressé, l'odeur du pain chaud qui sort du four... le pain il est en train de sécher là, et les miettes tombent une par une pour ne former qu'un tas dont même les oiseaux ne veulent pas.

Récemment, je suis retombé dans la folie du manga. Les animes, les artbooks toussah... ça comble le temps que je n'utilise plus pour travailler. Et puis un peu à l'aveuglette je me suis mis à regarder Lovely Complex. Et puis là, au fil des épisodes j'ai commencé à comprendre beaucoup de choses... puis j'ai tout remis en question, voyant la similitude des personnages avec nous. Et là je ne sais pas. Pour être sincère... je n'ai pas de réponse... pas d'explication. Cet animé me fait drôlement mal, et j'ai versé plus d'une larme devant leur sale gueule de japonais, mais je crois que j'irai jusqu'au bout des épisodes... rien que pour voir tout s'arranger. Me dire qu'au moins pour eux la fin se termine sur une note en majeur, et pas en mineur comme moi.

Toujours est il que demain je suis sencé aller en cours pour 9h. Et vu les petits numéros vicieux qui me font de l'oeil en bas de l'écran, je crois que je suis partis pour une nuit blanche.

Parfois, j'aimerais que tout s'arrête au profit du néant sacré.

Vendredi 5 février 2010 à 20:58

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