Aujourd'hui mardi 3 février 2009, c'est par les interstices de mes fenêtres cassées que je sens le froid. Le vent semble passer à travers mes vitres et dévie la fumée de mes cigarettes incalculables... et sans ce verre d'Absolute je serais mort d'hypothermie. Merci Ô grande Pologne pour tes innombrables trouvailles, car sans toi les chapitres d'Histoire ne seraient pas si intéressants, ma grand mère ne serait pas si névrosée et moi non plus.

          On a beau dire, il faut de tout pour faire un monde. Ce midi encore je démontrais la perspicacité de Dame Nature à faire les choses comme elles sont et ce sourire que j'avais arraché à mon interlocuteur me conforte maintenant encore, dans l'idée que ma naissance ait pu servir à quelque chose d'utile autour de moi. Prenons l'exemple des pédophiles. Sans eux, la religion catholique n'existerait point, aussi les protestants n'auraient pas leur place dans nos mémoires et l'Irlande ne n'aurait pas été plongée dans un chaos gargantuesque... somme toutes, que de bonnes choses. Mais si la pédophilie n'existait pas, tout comme la religion catholique ou le protestantisme, l'Europe serait sous la gouverne de l'Islam et ce blog (aussi futile soit-il) n'aurait jamais vu le jour.

          On en conclu donc qu'ici à Roubaix d'Lille, les ivrognes et autres filles-mères ont leur place et leur utilité au sein de la communauté nordique française, et que se faire agresser dans un métro couvert de tags et surveillé par des caméras hors-service est une bonne chose en soit. Les salauds s'ils ne faisaient pas pleurer les filles, ne leur apprendraient pas à se méfier et toute la gente du beau sexe serait d'une candeur puissance 10². Si le cannabis était légalisé entre les frontières de notre belle et fructueuse démocratie, un certain nain de jardin aurait pourri ce commerce en y faisant main basse et les dealeurs seraient au chômage, augmentant le nombre de suicides chaque année et r'abaissant ENCORE les soldes d'un pays à la dérive qu'est la France... tout est lié!

          Ainsi, fumer des News dans une chambre d'étudiants située dans un immeuble insalubre construit dans une ville d'ivrognes, de dealeurs et de SDF, manger chaque jour que Dieu nous offre des surimis à la mayonnaise allégée et passer les bornes du métro (dans lequel ça sent le chit et la beue) sans payer est un luxe. J'avoue, je me sens à mon aise quand je suis assis sur ces toilettes, pieds plongés dans une flaque d'eau due aux fuites d'un toit mal réparé... quand je me douche dans ce tas de crasse et de cheveux morts laissés par les bons soins de mes colocataires ou quand je bascule de mon lit parce que sa jolie cage peinte en orange vif est cassée.
 

Je vis dans le luxe, je suis libre! Car "Le luxe, c'est la liberté" (cf: Romain Doris, acteur français né d'un père architecte et d'une mère ingénieur, vivant à Paris et nommé Espoir masculin aux césars... si ce mec est un espoir, avec tout mon respect... le m'emmerde de plein pied)