sousentendu

Si j'ai toujours raison tu sais, j'ai pas toute ma raison.

Samedi 4 juillet 2009 à 0:59

Commande des chaussures de golf, autrement on s'sortira pas d'ici vivant.

Hier, j'ai envoyé un sms à un pauvre con. Ce pauvre con, c'est la seule personne qui est assez con pour insister lourdement au volant de sa voiture pour que je dorme dedans malgré mes attaques dard-venin qui par l'opération de mon dresseur lui coûtent au moins 70pv à chaque fois. Ce mec est un boss purulent et suintant le manque de cul dont l'odeur d'eau de cologne donne la nausée à 3 kilomètres... et c'est gentil. Et ce pauvre con, c'est aussi un mec qui a une voiture et qui peut aller dans les quartiers bas pour me chercher ce qu'il faut pour enfin réussir à dormir.

Il y a 24h, je n'imaginais pas la difficulté que j'aurais à me reposer tandis qu'une nuit blanche et une matinée passée à courir sous le cagnard de la ville pour ne pas arriver en retard se préparait. Ce soir... ce soir j'ai fumé mes dernières branches.D'ailleurs, je sais pas ce que c'est toutes ces visites (12 en une journée...), mais il faut que ça cesse.

Impossible de marcher dans c'bourbier!

Lundi 27 avril 2009 à 13:37

La nuit dernière, j’ai rêvé que je rêvais de toi.

Et d'une fenêtre à travers l’herbe haute, je t’ai regardé te dévêtir.

J’admirais les points de dentelles d'un crépuscule pourpre et ocre, fermement tissé autour de tes cheveux remontés dont les boucles d'ébène tombaient à la lueur d'une chambre à coucher jaune, l’air humide rempli par les jappements lointains d’un chien blessé.

Et le sol buvait la lente fuite d’un robinet fatigué.

Ta maison semblait si épuisée et fanée, trempant dans les restes d’un été noir et chauffée d’une lumière continue avant qu’une porte ne s’ouvre. Et un chat jaune s'épuisait dans le fleuve de lumière diffusée dans le hall. Et dans le vestibule, une odeur d’un rouge cerise des bois emplissait faiblement l'air… J'entendais ton rire baigné de champagne. Tu portais deux orchidées de lavande. Une dans tes cheveux, et une sur ta poitrine. Telle la corde d’un pendu, une ficelle de lumières jaunes et festives avançait avec ton crépuscule, tournant autour du lac comme une auréole passionnément empoisonnée.

Et j'entendais un tango de Banjo.

Et tu dansais à l'ombre d'un grand peuplier noir.

Et je t’ai regardé lorsque tu as disparu

Je t’ai regardé lorsque tu as disparu

Je t’ai regardé lorsque tu as disparu…


Watch her disappear

Au bar ce midi, j'ai entendu un vieux raconter dans un nuage de fumée que l'instruit suivait les règles, contrairement à l'intelligent tandis qu'il expliquait à son voisin qu'il s'était mis à fumer quand la loi anti tabac était passée.

Je ne suis ni instruit, ni intelligent.
 
Petite recette entre nous: Essence, savon, bouteille, serviette et gazoliiiiine. N'oubliez pas de bien raper le savon, c'est meilleur sur la langue.

La messe a été dite. Sur ce, je retourne au glandage professionnel pour lequel je ne suis pas payé.



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