sousentendu

Si j'ai toujours raison tu sais, j'ai pas toute ma raison.

Lundi 25 janvier 2010 à 19:25

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Dimanche 17 janvier 2010 à 22:06

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Lundi 4 janvier 2010 à 22:14

Toutes ces choses dont vous avez honte, toutes ces parts de vous que vous préférez garder secrètes, tout ce que vous voulez changer absolument en vous, c'est ce que vous êtes. C'est ce qui fait votre force. Si vous le reniez, vous n'êtes plus rien et surtout, vous ne serez jamais un être accomplis.
Vous êtes doué, mais il faut que vous arriviez à briser tous ces murs et acceptiez l'histoire de votre vie.



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Lundi soir. L'épisode redouté de la rentrée est passé. Ce matin, Canard s'est levé à l'heure. J'ai même déjeuné voyant le temps qu'il me restait avant de partir. En fin de compte la journée est vite passée et c'est un gros soupir que je pousse quand 21h sonnent.

Nager à contre courant demande une énergie qui me manque malgré tout.

Ce matin, ni chauffage ni lumière ne nous attendait dans la salle. Rien mis à part le froid n'occupait les lieux lorsque j'ai pris place. Ma table était nettoyée, ma poubelle vidée et seul mon montage par collages était resté pour témoigner de mes longues journées de solitude. Mon Beetle Juice improvisé pour me rappeler que je n'ai qu'à prononcer trois fois son nom pour me débarrasser des vivants alentours. Une sorte de porte de sortie artificielle à laquelle je m'accroche pour ne pas sombrer. Je dois dire que l'ambiance m'avait manqué pendant les vacances, tout ce bruit et cette agitation me pinçait l'estomac lorsque j'en smatchais entre les deux terrains de mes hémisphères droit et gauche. Mais cette ambiance a aussi de mauvais côtés, et il semblerait que je ne vis qu'eux ce matin, sur la chaise haute, prêt à recevoir la pâtée. Il faut dire que les vacances n'avaient pas été de tout repos cette année. J'ai d'abord passé beaucoup de temps sur la route, et puis suivit la confrontation à la famille proche d'abord, éloignée ensuite... et c'est avec regret que j'ai constaté qu'elle s'éloignait effectivement de plus en plus ces derniers mois. C'est d'abord leur oubli essentiel, puis leur ignorance, leur détachement et ce comportement de famille modèle qui me met dans le doute quant à nos liens relationnels. Nous étions pourtant si proche... J'imagine qu'on n'y peut rien, et puis que ce n'est pas si grave puisque nous sommes trop différents pour que ça redevienne comme avant.

Alors je reste sur le pas de la porte à rire tout mon soûl, comme halluciné par un chat qui n'aime pas le poireaux. Voilà que je me remets à rire... Enfin, c'est après une longue et profonde réflexion que j'en ai conclu que Doulys n'aimait pas ces pantins surmontés d'une haute perruque verte. Lorsque je suis sur le pas d'une porte, je pense toujours à tout et n'importe quoi, et tout semble si réel que parfois je me gifle pour y couper court. Une étreinte, une conversation, une bagarre, une rencontre... rien ne passe entre les filets. Je me souviens d'une fois alors que j'étais avachis contre la porte, mes yeux étaient fermés et devant l'écran de mes paupières aucune image ne passait... mais j'étais réchauffé par les bras de cette étreinte amicale que j'attendais depuis longtemps déjà. Pendant une minute, je me sentais bien, comme récompensé pour mes efforts et le froid de l'hiver ne mordait plus mes joues. Ce fut un préhistorique en manque de nicotine qui me sortit de mon rêve éveillé pour me ramener à la réalité en ouvrant négligemment la porte sous mon poids. Je n'avais pu m'empêcher de lécher cette petite plaie à la commissure des lèvres, bloquant au stade primaire sa cicatrisation. Comme cette fois où entre l'éveil et le sommeil, j'avais vu son portrait affublé de cheveux bleus, me garantissant une abominable journée.

Toujours est il que l'heure n'est plus à la rigolade ni à la joute. L'heure n'est plus à rien. Mon château de sable est piétiné et à force de le ramasser pour le reconstruire, mon sable est sec. Pas la peine de courir immobilement sur un quai de gare, pas la peine de se voiler la face par quelques vains espoirs, ça ne vaut rien.

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