sousentendu
Si j'ai toujours raison tu sais, j'ai pas toute ma raison.
Mercredi 8 juillet 2009 à 19:10
C'était peut-être le seul moment pendant les vacances où je n'aurais pas été seul, mais visiblement c'était une mauvaise idée. Après tout on n'est jamais mieux accompagné que par soi-même...
Dimanche 21 juin 2009 à 14:16
Ignorants noyés sous la gnose, prenez le ou non comme une fronde, mais je ne ferai pas de vos névroses un modèle pour mon monde. Si Dieu existe, je n'en sais rien, je ne péterais jamais plus haut que je cul d'aucun de vos Saints. Si Dieu existe, rencard à l'échafaud.
Mercredi 6 mai 2009 à 11:11
Giselle dit : loooool un peu carrément XD
Sous-entendu dit : clodo métro dodo boulot
Les mauvaises nouvelles pleuvent depuis hier, c'est sans doute la période qui veut ça. Moi qui auparavant faisait chier tout le monde pour recevoir du courrier, je me vois dans l'obligation de ne plus l'ouvrir, où après de longues minutes de réflexion fébrile en prélude d'un regret bien présent.
Sous-entendu dit : ah ouais y avait sa mère? x)
Pikachu dit : Ouais.. Mais l'enfoiré j'te jure
Sous-entendu dit : tu sais les vieux des fois ils sont pas bien évolués eux aussi hein
Pikachu dit : Clair!
Me suis dit, elle a rien dit. Moi à sa place je lui aurait dit "tais-toi un peu, soit patient"
Tout ça parce que je suis une fille, ayé il en profite.. -_- Gros macho! >.<
Si j'avais été conne, j'aurais reculé XD
Sous-entendu dit : moi si c'était mon fils jlui aurais foutu une grosse torgniole dans sa gueule
Sous-entendu dit : qu'est ce que tu veux que je dise? XD
Mister H dit : Ke tu me kiffe gave
Sous-entendu dit : stu veux ^^
Worried
Lundi 27 avril 2009 à 13:37
La nuit dernière, j’ai rêvé que je rêvais de toi.
Et d'une fenêtre à travers l’herbe haute, je t’ai regardé te dévêtir.
J’admirais les points de dentelles d'un crépuscule pourpre et ocre, fermement tissé autour de tes cheveux remontés dont les boucles d'ébène tombaient à la lueur d'une chambre à coucher jaune, l’air humide rempli par les jappements lointains d’un chien blessé.
Et le sol buvait la lente fuite d’un robinet fatigué.
Ta maison semblait si épuisée et fanée, trempant dans les restes d’un été noir et chauffée d’une lumière continue avant qu’une porte ne s’ouvre. Et un chat jaune s'épuisait dans le fleuve de lumière diffusée dans le hall. Et dans le vestibule, une odeur d’un rouge cerise des bois emplissait faiblement l'air… J'entendais ton rire baigné de champagne. Tu portais deux orchidées de lavande. Une dans tes cheveux, et une sur ta poitrine. Telle la corde d’un pendu, une ficelle de lumières jaunes et festives avançait avec ton crépuscule, tournant autour du lac comme une auréole passionnément empoisonnée.
Et j'entendais un tango de Banjo.
Et tu dansais à l'ombre d'un grand peuplier noir.
Et je t’ai regardé lorsque tu as disparu
Je t’ai regardé lorsque tu as disparu
Je t’ai regardé lorsque tu as disparu…
Au bar ce midi, j'ai entendu un vieux raconter dans un nuage de fumée que l'instruit suivait les règles, contrairement à l'intelligent tandis qu'il expliquait à son voisin qu'il s'était mis à fumer quand la loi anti tabac était passée.
Je ne suis ni instruit, ni intelligent.
La messe a été dite. Sur ce, je retourne au glandage professionnel pour lequel je ne suis pas payé.