sousentendu

Si j'ai toujours raison tu sais, j'ai pas toute ma raison.

Lundi 24 octobre 2011 à 1:29

J'ai perdu des choses ce soir là.

Un flingue, un bracelet, de la poudre, un pinceau, un chapeau et un gilet.

Jeudi 20 octobre 2011 à 0:18

Mardi 18 octobre 2011 à 21:47

http://sousentendu.cowblog.fr/images/pasdeculotte.jpg

Vendredi 7 octobre 2011 à 18:18

"mais bon la philo c 'est bien mais quant t'a le principe de reflexion il n'y a plus grand chose a savoir  sof se qu'on pensé d'autre gents  et quelques citation rigolotte"

Hihi haha huhu

Jeudi 6 octobre 2011 à 0:21

Dieu est en vacances. Je le vois, bronzant sur une plage d'Ibiza, au milieu de tous ces faux riches à la recherche de seins factices. Il n'est certainement pas en France, encore moins dans sa partie consanguine.

J'interromps mes frasques stériles pour raconter de la défection, et surtout mettre à jour ce blog... et puis un peu pour me faire plaisir. Il semblerait que je me sois arrêté au mois de juillet, juste avant LES vacances que j'attendais depuis un an. Des vacances au bord de la mer, et pas n'importe laquelle: celle que je connais par coeur. Celle qui me lèche les fesses avec amour quand je me baigne. Celle qui m'accompagne dans mes ivrogneries estivales et profondes. Celle qui ne juge pas.
Je suis donc arrivé sur ces côtes après trois mois de marine nationale, et La plaine sur mer n'a rien à voir avec Lorient... rien du tout. D'abord il y a plus de touristes que de soldats à cravate, et puis la marée nous offre une odeur plus importante. C'est un point non négligeable (oui oui). A la plaine sur mer, la plage est à 800m, à portée de skate (et non de voiture ou de bus). Je loge dans un camping de boeufs, dis bonjour aux voisins 5 fois par jour et évite les toilettes en heure de pointe. De la crème je vous dis. Levée du corps à 11h, petit déjeuner très copieux pendant que les préhistoriques sont en courses, l'enfant prodige (nul autre que mon frère) revient de la piscine, regarde un film d'intellectuel avec moi puis retourne jouer à la console dans sa tente, Moi, je me bois une bière au chocolat et commence ma journée d'aventures: inspection des allées en pyjama, et des nouveaux arrivants (des fois qu'un original se pointe... en vain). Apéro chez l'oncle Benz, lecture, puis promenade jusqu'à 19h. Ici, S. mon sombre cousin m'accroche avec son hameçon et ne me quitte plus jusqu'à ce que je fasse croire, vers 23h, à une fatigue impromptue. A ce moment là, la course poursuite commence. Ce cousin est le roi du camping. Il connait toutes les rues et tout le monde. Il m'a même présenté deux agents de sécurité. Bref, à ce moment là il n'est plus question de blague. Les zombies sont ici et je dois faire en sorte de revenir indemne dans cette toile de tente 4 places. J'adore. Une seule chose m'a manqué... enfin une chose... si. Personne m'a manqué. Espèce de vieil interrupteur mal connecté. Je te hais pour ça. Si tu savais les fois où je me suis dis que tu aurais justement ta place dans un tel moment... A ce moment là j'ai cessé de les compter, parce que dans le fond ça  n'avait aucune importance. J'ai simplement continué de fredonner ça pour la mémoire.

Penser à l'océan me fait gravement déprimer depuis que j'en suis loin, je change donc de sujet.

Retour dans mon Ashtray-city. Pas de cafards, pas de courriers, rien à signaler. Comme si je n'étais jamais partis. Crise de spasmo pour le concours d'entrée, que j'ai réussi avec succès (ne me demandez pas comment, j'ai pourtant failli vomir deux fois pendant l'entretien, et je bafouillais tellement que je n'ai raconté qu'un tiers de ce que je voulais déposer, comme un gros caca pas terminé). Une frustration telle que je me suis rendu malade pendant deux jours, persuadé d'un épique échec. Echec et mat, j'ai été accepté. J'ai mangé du elle-esse-dé, et puis des champignons, et puis toussah... et puis est arrivé le jour de la pré rentrée. Spasmo², je n'y suis resté que 4h, parce que j'étais incapable de parler à qui que ce soit, parce que je n'arrivais pas à entendre, et parce qu'à chaque pas j'avais l'impression de défaillir. Bref: rentrée trois jours après. A l'accueil, on m'annonce que c'est une semaine atypique (j'adore ce terme "semaine atypique"), et qu'il n'est pas nécéssaire de venir. Je m'emmerde pendant une semaine, puis le lundi j'arrive, et entends que durant cette semaine atypiiiique, tout le monde est venu pour faire des activités génialissimes, ainsi qu'une "prostituée" de soirée où tout le monde s'est rapproché. Tout le monde se sent comme un doigt dans un vagin accueillant, et c'est parfaitement écoeurant. Moi, je ne suis qu'un long cheveux coincé dans une forêt de poils pubiens.

Aujourd'hui:

Sculpture sur bois le matin, technique graphique cet après midi. Habitué aux journées de 5h, mon nouvel emplois du temps me fend le coeur, mais les activités sont si jouissives que je ne suis même pas en retard le matin (i'm proud). Je discute de temps en temps avec les gens de la classe, mais rien de décisif. E. m'encombre, C. et An. ne se supportent pas bien que je sois en bon terme avec les deux, L. a autre chose à faire que venir me voir pendant la pause clope (mais je la mets dans mes petits papiers, et certainement pas dans la colonne des nazes, cette nana a quelque chose), Y. a l'air sympa mais ce n'est au bout du compte qu'un fouille merde, et A. a l'air un peu comme moi. Andrea n'est pas une femme. Il ne parle pas beaucoup, ne côtoie que les personnes qui le sollicitent, et a l'air d'être à l'aise avec mon silence pesant et plein de néant. De plus, ses projets personnels me font penser à Basquiat en plus pétillant, et je crois que c'est ce genre de personne que je veux rencontrer. Je ne connais que son prénom et ses craies pour le moment, mais je sais avec certitude qu'on finira par boire une vodka en parlant de couleurs et de sensibilité dans le mois à venir.

Demain j'ai rendez-vous chez le médecin, et je vais devoir me mettre à demi nu. Rien que de l'écrire, mon coeur bat les records et j'ai un voile devant les yeux, mais j'ai cette jurassic douleur et je n'en dors plus: il me faut un traitement... quelque chose... n'importe quoi qui puisse calmer ça. Je sais que c'est un dérèglement hormonal (celui qui me fait coucou depuis mes 9 ans), mais je crois qu'il y a autre chose avec. Quelque chose de plus profond. Voilà. J'en suis là.

Les visages défilent dans les couloirs colorés, mais aucun d'entre eux n'a la courtoisie de m'aborder. Alors je marche sans foi ni lex, au cas où le marin entendrait mon esse-O-esse.


http://sousentendu.cowblog.fr/images/wearethefuture.jpg


I want to fuck Casse noisette, 'cause I'm loving it.

 
PS; Le concert de Shaka ponk. Premières prémices d'une discussion sociale (et UN PEU sociable) un samedi à 5h du matin. Spasmo dans la voiture, puis unique et rare pétard sur l'autoroute à 150km/h, mes pieds nus posés sur le rétroviseur, côté place du mort en écoutant Gainsbourg réciter ses talents. Concert extra malgré la douleur de dinosaure. Au premier rang, j'ai été pressé comme une orange contre la scène (mes bleus en témoignent), arrosé d'une sueur masculine sans détour, d'une sueur féminine tellement sexy que je ne me sens plus vierge, et soulevé par une foule en plein délire: mes pieds n'ont touché le sol que 4 fois en deux heures. Concert exceptionnel. J'ai ramené un awesome badge que je ne manque pas de porter et les courbatures d'une vieille malade et irrationnelle. 
 
Image: Sous-entendu

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