sousentendu

Si j'ai toujours raison tu sais, j'ai pas toute ma raison.

Jeudi 6 janvier 2011 à 7:28



Paye ta blanche nuit.
Faut que je fasse des courses.

 


Mardi 4 janvier 2011 à 23:41

Souvenir du 14 décembre en découvrant à l'instant mon book dont les pages sont encore collées de vodka. Heureusement que mes illustrations sont ouvertes de plastique.

Mardi 4 janvier 2011 à 18:49

Prendre le train, retrouver la famille qui attend avec plein de choses à raconter. 5 mois de choses à raconter. Mon frère et ses jeux, ma soeur et... rien, ma mère et ses tapis de jean recyclés, et mon père avec ses peintures et ses idées loufoques. Ma grand-mère et ses bières, mon grand-père et sa passion pour notre arbre généalogique (qu'il a su faire remonter jusqu'au début du moyen-âge, qu'on se le dise brave gens!). Ma cousine et ses histoires de cul, mon cousin Machin et ses non-histoires de cul. Alcool à profusion et profond ennui.

Je me demande ce que les gens aiment dans les fêtes de fin d'année. Tout clignote maladivement, les chants de noël prennent la tête, on ne sait pas quoi offrir, ni quoi demander. "Alors les études?", "Et les amours?" sont les questions récurrentes auxquelles personne ne veut répondre, mais que tout le monde pose. Le point positif? La bouffe et l'alcool... et les vacances aussi. Parce que travailler pendant les vacances est un sacrilège digne du pire des Enfers possible, et se priver de foie gras au champagne l'est tout autant.

De cette soirée de noël est née la certitude que ma famille me déteste. Certes, je l'avais déjà remarqué, mais pas à ce point. Pour la branche paternelle de la famille, je suis toxicomane, alcoolique, dépressif et accessoirement fou. "Mais c'est la vérité" me direz-vous. Non pas tout à fait. Je fume, je bois, je suis instable et parfois délirant, mais de là à ignorer ma main tendue qui dit bonjour, ainsi que celle de mon père (sur lequel tout le monde repose la responsabilité, alors qu'il n'a rien à voir dans cette histoire), je sens les limites largement dépassées. Après une courte discussion à ce sujet avec mon paternel, une seule conclusion est venue habiller nos sourires béats et fiers: Rien à foutre de ces nazes qui ne sont capables que d'aimer la chasse et les gens bien moulés par une société de consommation sans doute plus dingue que moi. (De plus, j'ai su par mon cousin qu'ils nous détestaient depuis que je les avais invité pour mon anniversaire, vêtu d'une robe de chambre et un peu défoncé, mais pas moins content de les voir). Ce n'est pas une grande perte.

Prendre le train, retrouver mon appartement qui m'attend plein de cafards sur le dos en train d'agoniser silencieusement. Owi mon cendrier m'avait gravement  manqué. Mais le lendemain déjà, je quitte le Nord pour m'enfoncer dans la capitale.

Prendre le train et trouver des parigos qui se marchent dessus sans s'excuser, des parisiens qui se bousculent et se croisent sans se voir... Quelle partie de rigolade dans ce carrefour du 18eme quand nous faisions les courses avec Obé. Conclusion: Ne plus jamais prendre de caddie, et s'habiller le plus salement possible.
Quand je vais à Paris, je reviens toujours avec l'estomac détruit. Cette fois n'étant pas une exception, j'ai passé mon temps à boire et à fumer du réveil jusqu'au couché. Sans parler de cette manie qu'avaient les Corses à envahir le continent... pas moins de 8 d'entre eux dans 20m², moi en plus.

Conclusion de la capitale:
Mieux vaut tout avouer trop tôt que trop tard.
Mon hypocrisie pour les nymphettes n'a de cesse que quand je dors.

Ma bonne résolution pour 2011:
J'arrête de boire.

http://sousentendu.cowblog.fr/images/mickeyatomic.png
Non je rigole =D

Lundi 3 janvier 2011 à 21:02

http://sousentendu.cowblog.fr/images/P1050510.jpg
Photo: Sousentendu

Dimanche 2 janvier 2011 à 21:23


N'écoutez pas JE
, elle dit beaucoup de bêtises!

 

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