sousentendu

Si j'ai toujours raison tu sais, j'ai pas toute ma raison.

Lundi 15 novembre 2010 à 21:52

Bon.

Arrêtons de dramatiser tout comme ça... je sais depuis un certain temps que je t'ai perdu, ce n'est pas une nouvelle.  (je sais être réaliste quand il faut). Je le sais parce que depuis quelques semaines si je ne m'abuse, je suis devenu "n'importe qui", ce que je n'étais pas à une certaine époque. Comme avec Bo., j'ai tout foutu en l'air haha.

On va faire comme si rien du tout et puis voilà.





 
MERDE! D'accord?

Lundi 15 novembre 2010 à 16:17

Challenge de la semaine: Faire un ménage entier avant mercredi.

(Je ne cache pas que dans l'état des choses, c'est mission impossible, mais pourquoi pas essayer)

Ecouter Dani donne du courage.

Dimanche 14 novembre 2010 à 0:26


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Photo: Sousentendu.

Vendredi 12 novembre 2010 à 22:51

Aux yeux des autres, mon célibat est à l'image du verni écaillé sur les ongles sales de Britney. A croire que c'est une tare d'être seul, mon entourage s'évertue à vouloir me mettre dans le moule du couple parfait. Dire que c'est facile de voir chacun par deux, et que j'aime manger mon Quick seul devant Stargate tous les jours serait mentir, mais la mièvrerie couplastique est trop superficielle pour l'individu résigné. Je m'explique.

Depuis que mon ex (L.) a expulsé son premier morceau d'avenir (une petite fille), elle ne me lâche plus d'une semelle. Le mariage avec son compagnon est prévu pour juin, et environ cinq fois par semaine depuis un mois, elle me bassine pour savoir si je pourrai y assister. Dans ces moments, j'entends encore la voix épanouie qu'elle avait dans ce message vocal qu'elle avait laissé sur mon téléphone pour me dire qu'elle me quittait pour un autre enfoiré. Je me souviens d'avoir essayé de la rappeler pour avoir quelques explications, vaines puisqu'elle n'avait jamais répondu. J'avais dû faire le trajet jusqu'à Paris en pleine semaine pour ne plus lui laisser le choix et après son laïus putride près du Trocadéro, j'étais lamentablement tombé dans ses bras, anéanti. "On a quelques amis célibataires eux aussi qui seront de la partie, ça me ferait plaisir de vous voir faire connaissance... qui sait, tu pourrais rencontrer l'amour de ta vie!" C'est la raison qu'elle m'a donné lorsque je lui ai dis que je n'étais pas sûr de venir. Rencontrer l'amour de ma vie lors d'un mariage, ça me fait doucement rire. On se croirait dans un film américain à l'eau de brun avec un casting de gros riches que tout le monde aime. Sans parler du fait que son mariage aura pour thème le médiéval, et qu'elle m'obligera à porter une robe parce qu'elle me trouve séduisant en robe. Chiotte.

Ensuite ma cousine: la fille aux mille et une conquêtes qui me demande à chaque fois qu'on échange trois mots, "Alors, et les amours?". Elle qui était la première à dire que L. était grosse, moche et conne. Elle se permet de me faire la leçon, elle qui descend chacune de mes rares Histoires, elle qui collectionne les mecs comme je collectionne les bouteilles de bière vides. Elle qui a foutu en l'air sa voiture, son permis, notre bonne relation et son boulot, juste parce que madame ne sait pas se tenir quand elle boit. Haha je ris, HAHA!

Ma grand-mère: "Quand est ce que tu nous ramènes quelqu'un?". Je lui offre mon plus beau sourire pour lui cacher mes arrières pensées néfastes et lui répond "Quand j'aurai trouvé la bonne, mamie". Dans ces moments là, j'aimerais lui rappeler que suite à la mort du père-grand elle est restée célibataire pendant 40 ans, mais quand je la rend triste c'est tout un battage dans la famille et je préfère éviter toute nouvelle guerre. Parce que tout le monde (sauf ma mère et moi) est à son petit soin. Tout le monde s'occupe d'elle comme d'une handicapée sous prétexte que madame a eu une vie bien remplie à s'occuper de quatre enfants. Quand on me dit ça, j'ai très envie de demander le rapport, mais bien-sûr je ne le fais pas. Je suis déjà considéré comme l'Original de la famille... pas besoin d'en remettre une couche.

Et puis il y a ces collègues de classe que je côtoie tous les jours et qui glissent l'air de rien "T'as quelqu'un dans ta vie?". Vous et moi connaissons la réponse. "Ah oui... *air gêné* depuis longtemps?" Je fais semblant de réfléchir avant de répondre: environ trois ans. Comme si rester célibataire trois ans était aussi pitoyable que le PIB du Kosovo, ils ne savent plus quoi dire et je les sens tellement gênés que je change moi même de sujet de conversation, histoire de les faire respirer un peu.

On m'a dit récemment que celui qui pourrait me satisfaire sexuellement serait genre un Apollon avec beaucoup d'expérience... comme si mon cul était un labyrinthe mortel pour l'Homme. J'ai ris sur le moment tellement la connerie était profonde, mais venant de lui ça m'a beaucoup déçu en fait. Le jour viendra où il verra qu'il n'y a qu'un couloir tout simple, comme tout le monde. C'était le même qui insistait pour me faire dire que j'aimais une certaine fille selon des dires que je n'ai jamais prononcé. Je ne l'ai pas cogné, parce qu'il avait bu (et moi aussi) et qu'on ne cogne pas quelqu'un qui boit, mais j'en ai eu très envie. Ca ne l'a pas empêché de presque arracher mon slip. Comme quoi.

J'ai oublié de parler de mon maître de stage qui voulait absolument me caser avec un membre de son groupe de musique en me parlant d'eux de manière très personnelle. J'étais au courant de toute leur vie avant même de les rencontrer, ce qui a un peu cassé mon enthousiasme ce soir là. Comme si j'étais convié à cette réunion non pas pour travailler mais pour combler mon manque affectif.

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Qu'on me foute un peu la paix avec ça. Entre ceux qui ne comprennent pas que je ne cherche personne, ceux qui ne veulent pas comprendre et ceux qui peuvent comprendre mais qui ne font pas d'effort, je commence à me fatiguer tout doucement.

Jeudi 11 novembre 2010 à 13:05

Dans mon rêve, je visitais une ancienne cité Romaine en Bretagne sur ma trottinette, et quand j'me suis retrouvé à poils sans raison, Sean Bean est venu me dire que j'avais un nombre incroyable de vertèbres, et qu'il avait jamais rien vu d'aussi beau.
Grollol.

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